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Le bagne de Rochefort fut, à l’origine, une institution souhaitée ou du moins considérée comme nécessaire par les habitants comme par les instances dirigeantes de la marine. Sans doute les conditions inhumaines dans lesquelles s’effectuaient les travaux forcés et la détention ne tardèrent-elles pas à susciter l’apitoiement, et diverses mesures s’efforcèrent de les adoucir. Mais à cette époque, la nécessité et le bien fondé de la peine n’étaient jamais remis en cause, non plus que l’utilité économique du bagne. Quarante-sept ans après sa fondation, M. Millet, commissaire de la marine chargé de la police du bagne, en refaisait l’historique et dressait le tableau de la vie quotidienne des forçats, en un mémoire qu’il présentait le 25 juin 1813 devant la Société de Littérature, Sciences et Arts, future Société de Géographie de Rochefort. Compte tenu de la richesse et de la précision des informations fournies par ce texte, il nous a paru utile de le republier dans son intégralité.
(Roccafortis n°31, janvier 2003, p.153-172)
Bagne de Rochefort_R31 (122Ko)